Bonjour, bonjour délicieux vous !
Laissez-moi vous partager ces derniers jours de Light, Force & LoVly afrO-infOs qui me sont web-remontées. Entrons immédiatement dans le vif du sujet ‘Créons ensemble de la richesse’, par cette vidéo. Mme Marie Konaté, l’entrepreneuse qui donne des sueurs froides au groupe Danone en Côte d’Ivoire, part très simplement de son expérience de ‘chefE’ d’entreprise africaine et ouvre pour nous quelques pistes de réflexion pour mener à bien un projet.
-Instruction !
«Même si nous n’avons rien à attendre des États», on doit tout faire pour qu’ils enquillent sur le plan formation. L’encadrement à former un nouveau réseau d’entrepreneurs incombe à leurs responsabilités. Tout panafricain digne de ce nom sait comment nos chefs d’États mènent actuellement une cruciale bataille émancipatrice pour arracher une souveraineté réelle, pérenne et porteuse de renouveau. Mais elle ne saurait être réellement gagnée sans s’inscrire dans une augmentation du nombre d’entrepreneurs autochtones.
Oui nos sols sont riches et les convoitises nombreuses et génératrices de troubles mortels. Mais il est de notre responsabilité, à nous, peuples africains, de produire ce que nous consommons, de consommer ce que nous produisons. Ainsi nous poserons le cadre de notre agenda sociétal, social, économique et politique. Nous avons le vivier démographique, nous avons les ressources humaines, les matériaux. Nous n’avons plus à démontrer que le capital se trouve aussi en Afrique. À nous maintenant de l’interpeller dans ce sens.
-Pas de misérabilisme !
«Ce n’est pas l’argent qui fait le projet mais le projet qui fait l’argent». Aucune honte à avoir à mettre le temps qu’il faut pour en définir les contours, l’important n’est-il pas que le projet existe un jour ? Pas de misérabilisme aussi à systématiquement entrevoir le contexte politique de nos pays, soit disant maîtres en corruption, comme l’entrave ultime à nos épanouissements professionnels. L’éthique, comme Marie Konaté nous le dit, est bien plus qu’un simple mot… C’est cette valeur indissociable du package que tout entrepreneur panafricain a en lui. C’est elle qui l’ancrera dans une dimension populaire et l’inscrira de manière durable dans les cœurs et dans les us du peuple.
-Persévérance !!!
Sans laquelle rien n’aboutit jamais. Persévérance qui nous conditionne à contourner le-les murs qui font eux aussi partie de la vie mais qui, quand on est accroché à son rêve, nous pousse à trouver comment aller outre. On peut prendre toute une vie à comprendre que défoncer le mur n’est peut être pas la solution et que le plus souvent, même si le chemin se rallonge, le contourner, prendre un détour, nous amène aussi à notre but.
PKL, le nom de sa boîte, c’est une entreprise agroalimentaire ayant pour métier de base la transformation du soja et des céréales produites en Côte d’Ivoire et dans la région ouest africaine.’
En gros, PKL transforme les richesses produites localement en nourriture pour bébé (farines infantiles) – bouillies pour adultes (très prisées sur le continent) ainsi que les farines nécessaires aux Brasseries (on sait comme ça ‘tise’ au Pays) et pour finir, celles qui nourrissent le bétail.
Je vous laisse découvrir le personnage derrière tout ça.
Marie Konaté, l’entrepreneuse qui fait trembler DanoneDans la zone industrielle d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, une petite entreprise locale est parvenue à se hisser au niveau des multinationales Danone et Nestlé. PKL, pour Protein Kissèe-La, qui fabrique des farines infantiles enrichies à base de soja et de maïs, est la première entreprise de production d’aliments pour bébé au sud du Sahara (hors Afrique du Sud), numéro deux du marché ivoirien juste derrière Danone. »Le problème en Afrique, c’est que nous exportons ce que nous produisons et importons ce que nous mangeons », s’insurge-t-elle. Une pratique qui nuit au développement de l’agriculture locale et à l’emploi. « Nous devons absolument valoriser nos ressources locales et produire ce dont nous avons besoin pour notre consommation quotidienne », insiste-t-elle.Découvrez son discours très inspirant dans la vidéo ci-dessous. Plus d’infos sur : LePointAfrique
Posted by on mardi 12 mai 2015
Extrait des statuts de cette entreprise :
«Les dirigeants de PKL S.A. ont opté dès le départ pour le management collégial de l’entreprise dont l’atout principal est d’impliquer tous les cadres dans le développement de la société.
Les cadres supérieurs de PKL sont fortement encouragés à prendre des initiatives, à s’assurer du bon fonctionnement de leur département et à être pleinement responsables de leurs actions et décisions. Ils secondent la Direction Générale dans la gestion de l’entreprise et dans ses prises de décision.»
La phrase qui m’interpelle le plus est ce management collégial. Une fois de plus, la mutualisation des ressources humaines est une direction à suivre. Qui plus est, cette vision collective nous est tellement propre, à nous, Africains. Faisons, créons, oui mais faisons aussi tels que nous sommes. Participer à la marche du monde est effectif si on a une vraie plu value. Une simple copie n’a rien à apporter ! Pour personne, elle ne peut avoir d’intérêt.
‘PKL s.a c’est aussi :
• 70 employés dont 31% de femmes, 8 ingénieurs… et des dizaines de journaliers lors de la réalisation de contrats importants pour les agences d’aide alimentaire.’
Une personne sur trois est une femme chez PKL. Chapeau bas Mme Konaté. Vous avez ensoleillé ma journée.
C’est une fois de plus via la plateforme que j’ai eu le bonheur de découvrir Mme Konaté. Je vous invite une fois de plus à fréquenter CAF dont la mission est de valoriser les initiatives africaines. Merci CAF !!!
Le site de PKL
Pour en savoir plus : Site Worldbank ; Acheter en Afrique
Deuxième ensoleillement de ces derniers jours… La décision du gouvernement ivoirien d’interdire l’utilisation des produits éclaircissants pour la peau !
Sans entrer dans de grands débats philosophiques sur ce qui de nos identités découlerait tout droit de l’aliénation aux valeurs occidentales, pour ma part, je suis pour que les femmes choisissent qui elles veulent être. Que cela me plaise ou pas. Crépue ou lissée, j’aime la femme qui s’aime et aime son frère et sa sœur. Mais… Pour ce qui est des crèmes décapantes, ce qui me gêne profondément, c’est que ces produits sont ultra nocifs pour nos corps. On a vu, grâce aux soldates-soldats ‘Black is Beautiful’ du web, nombre de photos circuler sur la toile témoignant du désastre.
Oui, une fois de plus, c’est toujours au travers de nos corps de femme que l’injonction à aller dans un unique sens s’exerce et nos mères, sœurs, filles, amies, nous qui en en payons le prix… De nos vies.
Alors, pour une fois, je suis ravie de cette mesure ‘autoritaire’ car là il s’agit de santé !!!
Maintenant, des questions restent en suspens :
– Le gouvernement interdit l’utilisation. Utilisation ??? Cela veut il dire que seraient sanctionnées les seules consommatrices ? Ou alors, ils interdisent l’importation de ces produits sur le territoire, inutile de préciser que ce ne sont pas les africains qui produisent ces produits?
– Aussi, de grands groupes leaders sur le marché de la beauté, type l’Oréal, se ruent sur le grand potentiel que représentent les femmes africaines. Marché énorme… Nous sommes des ‘Beautiful, beautiful USE’ par excellence !!! Ces groupes savent aussi que beaucoup des nôtres consomment ces produits alors, derrière leurs nouvelles crèmes aux adjectifs type ‘teint lumineux- solaire- etc…’ ne se cacherait-il pas le fameux hydroquinone, molécule décapante composante de ces produits, interdite en Europe ?
À suivre ! En tous cas mesdames, prenons doublement soin à bien lire la posologie de nos soins de beauté. Notre longévité beautiful en dépend ;)
En savoir plus : NextAfrique
Quittons nous, comme d’hab in MousiKA!
Le grand, la légende, le Daron camerounais Mr André Marie Talla. Que dire… Il a fait sortir des villages du Ndé (Departement de l’Ouest Cameroun), le Ben skin ( prononcé Ben SI kin) danse traditionnelle des Bamilékés – peuple de cette région ouest du Cameroun. Comme suite à tous changements occasionnés, Mr Talla a d’abord été fortement décrié par les différents Chefs bamilékés car ces chants, au départ, étaient traditionnels. Mais sa vision, sa persévérance, son talent ont su conquérir les cœurs au delà des frontières et populariser la culture bamiléké.
Autre fait remarquable du grand Talla, il va définitivement asseoir sa notoriété en 1973 avec l’album Hot Koki, succès international qui lui vaudra d’être plagié par James Brown au sommet de son art sous le titre The Hustle. En 1978, après quatre années d’âpres combats juridiques, la justice lui donne raison et condamne James Brown à lui reverser la totalité de ses droits.
Les Camerounais et les Américains… Une grande histoire d’Amour ! J’en profite pour saluer au passage mon autre Tonton, Mr Manu Dibango dont il est inutile de préciser l’aventure Jacksonienne ;)
André Marie Talla sera ce 17 mai à l’Olympia – Paris. Vous voulez découvrir son travail, la diaspo camerounaise et les bamilékés en Force… Courez y !!!
Pas besoin de dire à tous bons bassistes dignes de ce nom de s’y rendre ;)
Vous souhaite de beaux jours à venir. On se retrouve dans deux semaines… Le vendredi 29 mai. Prenez soin d’ici là et… Restons concentrés, centrés sur NOUS !!! Créons de la Richesse… ENSEMBLE !!!
Light, Force & LoV’,
Bams #27
PS : J’en ajoute une ;) André Marie Talla… C’est trop Bon !!!