N°1: Loi de Koffi Olimidé
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Vous n’irez jamais dans un mariage africain sans entendre ce morceau. Une fois qu’on a dit ça. Que rajouter ?
Aucun autre morceau n’incarne mieux que celui-la l’impact de Koffi Olomidé dans la culture africaine sur les 30 dernières années. Koffi Olomidé est le seul artiste congolais ayant réussi à être à la fois un pillier de la rumba des années 80 et un pillier du Ndombolo de la fin des années 90. Le seul artiste qui met d’accord parents et enfants sur le continent.
Pour aller plus loin, certains mélomanes diront qu’il est lui même à l’origine, avec ce morceau, du concept de « Ndomobolo ». En effet, Koffi met son rôle de leader vocale en retrait pour laisser la plasse à un « crieur » qui anime le son. Conséquence ? Tous les artistes congolais recrutent leur crieur et tous les DJ d’Afrique se mettent au linguala pour animer leur soirée. Quelques années plus tards, la Côte d’Ivoire s’en inspirera pour populariser le concept d’atalaku (paroles criées pendant une chanson pour passer un message ou encenser une personne).
Il y aura toujours un AVANT et un APRES « Loi ». Pour Koffi, l’après sera mémorable puisque tous les albums sortis par la suite seront certifiés Disque d’or et il sera le 1er artiste africain à remplir à Paris les salles de l’Olympia, du Zénith et de Bercy…en 2ans. Pour finir, et l’info n’est pas banale, c’est après Loi que les surnoms de Koffi se multiplient, le plus courant étant désormais: LE GRAND MOPAO.