L’investissement à Abidjan en 7 points

Des Français s’expatrient pour se lancer dans un investissement à Abidjan
Abidjan est située à quelques kilomètres de splendides plages, lieux de détente privilégiés d’un grand nombre d’expatriés français. La communauté française en Côte d’Ivoire est en net augmentation depuis les cinq dernières années et l’investissement à Abidjan est en pleine croissance.
Cette communauté, jeune et active, compte actuellement quelque 15 000 Français contre 9 500 environ il y a cinq ou six ans. Chaque année donc, la Côte d’Ivoire accueille entre 800 et 900 expatriés français. 90 % de ces expatriés sont installés dans la capitale et dans sa grande banlieue et la plupart font un investissement à Abidjan.
Abidjan : une ville attractive pour ces investisseurs
La Côte d’Ivoire est un pays de l’Afrique de l’Ouest qui intéresse énormément les entrepreneurs étrangers, dont les Français. 33 % des expatriés français ont moins de 18 ans et les 55 % se situent entre 18 et 60 ans dont 70 % ont des activités professionnelles dans différents secteurs et réalisent ainsi un investissement à Abidjan. Elle attire parce que la langue utilisée pour les affaires est le français. De plus, la monnaie utilisée dans le pays, la monnaie CFA, est parfaitement convertible avec l’euro. D’ailleurs, le CFA est la monnaie commune à un grand nombre d’États d’Afrique de l’Ouest. Ils partagent tous la même banque centrale à Dakar. Le taux de change avec l’euro est garanti par la France.
Et pourtant, Abidjan n’est pas une ville où il est agréable de s’installe. Mais un grand nombre d’entrepreneurs ont décidé de faire un investissement à Abidjan car les critères économiques sont assez profitables. « Il ne faut surtout pas que la ville est homogène, Abidjan est de loin pour beaucoup, la ville la plus agréable à vivre » souligne Jean-François Bijon, Conseiller économique à l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire.
En outre, le Code OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires), un ressort du droit continental, est compatible au Code Napoléon. 17 pays africains ont décidé d’avoir le même corpus de droit en matière de droit des affaires. C’est donc une délégation de souveraineté judiciaire qu’ils ont consentie, ce dont n’a pas été capable l’Europe comme l’a expliqué Anthony Bouthelier, Président délégué du CIAN (conseil français des investisseurs en Afrique).
Les secteurs porteurs
Tous les secteurs d’activité sont actuellement en pleine expansion à Abidjan. Outre le secteur du Bâtiment et des métiers secondaires, un marché potentiel du luxe peut être exploité. « Maintenant on à Abidjan on aune classe moyenne qui s’est développée et ça permet à des entreprises de trouver un marché potentiel » c’est ce qu’a souligné le président de la Commission Afrique et Océan Indien, Jean-Marc Brault de Bournonville.
L’agroalimentaire est également un secteur qui offre aux entrepreneurs beaucoup d’opportunités, que ce soit sur le marché intérieur ivoirien ou à l’exportation. La qualité de la main d’œuvre est particulièrement bonne ce qui favorise aussi l’investissement à Abidjan.
Malheureusement, le développement du pays est freiné par un déficit énergétique extrêmement important. La fraude et la corruption sont également fréquentes dans le milieu des affaires.