Du 25 au 29 novembre 2015, à Niamey au Niger se tiendra la 10ème édition du Festival International de la Mode en Afrique. Alphadi, ” le magicien du désert” était à Paris la semaine dernière pour annoncer les nouveautés du festival qu’il a fondé il y a déjà 20 ans. Plus qu’un simple événement culturel, le FIMA se veut être une vitrine, sur le monde, pour les nouveaux talents “made in Africa” et surtout être un point de départ pour instaurer la paix et accélérer le développement du pays.
“Éducation, industrie pour une Afrique de me-tissage et de paix” sera le thème de ce 10ème numéro du FIMA qui se déroulera au stade Général Seyni Kountché avec l’esprit du désert si cher à Alphadi. En ces temps plus que jamais, l’Afrique a besoin de cadre, de professionnels, de cohésion et d’unité pour construire une paix définitive, gage d’un développement durable. Attaché au rayonnement culturel de l’Afrique et à son expertise, encourage les Africains à s’impliquer pour leur continent. Parce qu’il veut montrer une Afrique moderne, dynamique, l’ambassadeur de bonne volonté du Niger et Président Fondateur du FIMA s’implique dans le soutien des jeunes talents de la mode africaine qu’il promeut à travers ce festival.
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Quoi de neuf pour cette nouvelle édition du FIMA ?
En parallèle des traditionnels défilés de mode, et concours de jeunes talents et mannequin qui réunissent plus de 15 000 personnes à chaque édition, le mise cette année sur l’éducation. La première École Supérieure de la Mode et des Arts (ESMA) ouvrira ses portes à Niamey. Conçue pour être une formation d’excellence pour des créateurs fiers de leur culture, elle offrira des filières dans tous les métiers de la mode, du stylisme à la conception. ESMA aidera également à la création et au développement des entreprises des métiers de la mode. Parce que l’Afrique le vaut bien, cette école donnera à la jeunesse une dignité, une volonté et un savoir-faire. Ce projet est accompagné par le gouvernement du Niger, qui a mis en place un budget considérable pour sa concrétisation. Il s’agira de la première université de mode et arts en Afrique, qui fera 3000 mètres carrés et nécessitant trois millions de dollars à sa construction. Les premiers élèves commenceront leurs premiers cours pendant ces 4 jours de fête.
Le second enjeu du FIMA est le développement du pays pour un impact économique plus important à l’échelle mondiale. “HASKE” — voulant dire lumière en Haoussa — sera un salon où des rencontres B to B auront lieu. Le salon international de l’industrie de la beauté et de la mode en Afrique sera un lieu d’échange unique réunissant plus de 150 professionnels souhaitant exposer leurs produits et leur image. Un salon crée pour commencer la discussion entre les créateurs et les acheteurs d’Europe mais surtout d’Afrique.
“La culture est un point de départ incontournable pour instaurer la paix et accélérer le développement d’un pays.” – Alphadi
Enfin, concernant les peurs face au groupuscule Boko Haram responsable de l’instabilité politique dans les pays voisins, Moustapha Maï, le secrétaire général du ministère de la Culture, des Arts et des Loisirs du Niger assure que la paix règne : “depuis 6 ans, la paix est totale et durable“. Il souligne également que le créateur africain le plus renommé au monde est le précurseur d’une véritable économie créative dont le pays a plus que jamais besoin.
