Dans une dizaine de pays africains, à savoir le Botswana, l’Angola, l’Afrique du Sud, la Namibie, le Ghana, la Sierra Leone, la République démocratique du Congo, le Liberia, la Tanzanie et le Zimbabwe, l’industrie du diamant est quasi séculaire. Aujourd’hui, ces mêmes pays s’inquiètent de l’arrivée des diamants synthétiques en joaillerie. Le Sud-Africain De Beers, leader mondial avec plus d’un tiers de la production annuelle de brut, pourrait investir le marché des diamants synthétiques destinés à la joaillerie. Les responsables de la société ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils étaient capables de « produire des diamants synthétiques mieux que quiconque ». Selon la Bidpa, le gouvernement du Botswana aurait demandé à De Beers de garantir que cela n’arriverait pas. En effet, l’extraction représente un tiers du PIB du Botswana, et fait de ce pays l’un des plus prospères du continent. Pour le moment, le conglomérat diamantaire aurait refusé de répondre à la demande de la Bidpa. Mais il a consenti à un accord prévoyant qu’en cas d’entrée sur le marché des diamants synthétiques, la commercialisation se ferait en partenariat avec le gouvernement botswanais, à raison de 25 % pour le pays et 75 % pour le conglomérat.
Le chiffre
L’Afrique fournit 60 % de la production mondiale de brut.
L’info qui impressionnera vos amis
L’histoire de la De Beers commence sur leurs champs diamantifères d’Afrique du Sud, plus précisément dans la région de Kimberley où le premier diamant fut découvert en 1866.
Le tweet
La vidéo
(Re)découvrez le montant d’un milliard de dollars pour le recensement des richesses en Afrique.