Mercredi 21 janvier, le musée Dapper accueillait la présentation de Totem Expérience. Devant une assemblée composée de journalistes, partenaires, comédiens… Kahi Lumumba, directeur, présente les projets et derniers travaux de son équipe.
Musée Dapper, « espace d’arts et de cultures pour l’Afrique, les Caraïbes et leurs diasporas ». Le lieu se prête idéalement au projet Totem. Et plusieurs médias ont répondu à l’appel : Jeune Afrique, Le Point Afrique, RFI, the Africa report, Le Monde Afrique, Afrokanlife, Techofafrica…
« Dans 20 ans, 90% de la population francophone sera d’origine africaine. » Des chiffres qui illustrent bien l’importance actuelle et future de la culture afro au sein de notre société.
Héritage, modernité, lifestyle. Voilà la base line. L’expérience Totem se construit autour de ces trois principes. Dès le début de sa présentation, Kahi Lumumba insiste : « Créons des passerelles entre les continents ». Totem permet « d’approfondir ses connaissances du monde afro de manière pédagogique et ludique ». Et pour se faire, trois pôles distincts : éditorial, web communication et business development. Le créateur de Totem officie… Fier de raconter l’évolution d’une aventure débutée en 2012 qui se poursuit aujourd’hui par la mise en ligne du nouveau site, « plus épuré », début février -ainsi que l’ouverture d’un bureau au Bénin- .
Niveau éditorial, Totem a clairement « un positionnement magazine » dirigé par une personnalité de choix : Marc Cheb Sun. Editorialiste et auteur, cet expert de la diversité est impliqué dans l’ambition de Totem depuis 2 ans. Des sujets liés ou non directement à l’actualité mais toujours traités de manière originale. Deux articles récents sont choisis pour illustrer le propos. Un top 7 des raisons de visiter la Guinée équatoriale et un top 5 de découvertes essentielles sur le football féminin en Afrique. Deux sujets en écho à la CAN qui se déroule actuellement en Guinée équatoriale. A Totem, les rédacteurs sont tous concernés par la culture afro. Qu’ils la portent dans leur sang ou qu’ils lui vouent un grand intérêt.
Et Kahi d’enchaîner sur la partie agence : « Avec Totem Experience Agency, nous faisons comprendre à nos clients que leurs cibles sont des personnes avant d’être des consommateurs ». Deux maîtres-mots : « brand content » (fidélisation du client, ancrage afro de la marque) et « social media optimisation » (analyse des publications et du comportement des fans, production de contenu). Totem cherche à « transformer les marques en médias. » Cela passe notamment par l’utilisation des réseaux sociaux : « On pense tout de suite à Facebook et Twitter, mais il en existe une centaine ! » Voilà qui répond à une logique d’analyse des publications et du comportement des fans, de production de contenu. Au-delà de la seule communication, Totem Expérience Agency utilise son savoir-faire de média pour attirer et fidéliser un public. Des marques de différents secteurs ont déjà été séduites notamment dans l’aérien, la restauration, la formation et d’autres.
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Moment fort de la soirée : la présentation des deux web-séries : African good food et African Geek. La première casse les préjugés sur la cuisine africaine. L’autre, montre ce qu’il est possible d’entreprendre à l’aide du numérique. Le tout avec humour ! Créés pour des partenaires (Afrik’n’fusion et Objis), ces programmes courts sont à double emploi puisqu’ils nourrissent également Totem TV en contenu de qualité. Cela permet de faire le lien entre les différentes facettes de Totem. Les rires fusent pendant la diffusion des épisodes… pari gagné !
À l’issu de la présentation, l’enthousiasme est de mise. Opération réussie, l’agence a su attiser la curiosité de ses hôtes. Signe de perspectives prometteuses.
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