L’armée américaine a été accusée d’être « racialement partiale » pour sa nouvelle réglementation qui bannirait certaines coiffures comme les tresses, les nattes et les dreadlocks.
Les soldats afro-américaines affirment que ces mesures, entrées en vigueur lundi, ne sont pas accommodantes avec la texture naturelle de leurs cheveux, et les limitent à potentiellement endommager leurs tresses ou à utiliser des produits chimiques défrisants.
Une pétition a vu le jour sous la direction du Sergent Jasmine Jacobs. Elle est passée de 10 000 à 86 000 signatures en moins de 24h.
Le sergent déclare: “Plus de 30% des femmes servant dans l’armée ne sont pas de race blanche. En 2011, 36% des femmes aux Etats Unis se sont positionnées comme étant pro cheveux naturels, ou réfractaires à l’utilisation de produit chimique sur leur cheveux. Les femmes avec des cheveux naturels font en sorte d’adapter de manière professionnelle leur coiffure lorsque c’est nécessaire; néanmoins, le changement orchestré par la réglementation AR 670-1 n’offre que trop peu de possibilités aux femmes avec des cheveux naturels. Dans les changement proposés, les coiffures prohibées incluent les tresses, tant les nattes que les tresses avec rajout; tout comme les dreadlocks, qui sont définies comme « des cheveux emmêlés, torsadés ou autres rastas ». Ces modifications sont radicalement partiale et le manque de respect envers les cheveux ethnique est plus qu’apparent. Cette politique doit être revue préalablement à sa publication afin que les cheveux naturels propres et bien entretenus aient leur place.”
En France aussi, le mouvement “Natural Hair” est pris très au sérieux par la communauté noire. En Mars dernier, l‘agence Ak-A organisait la 3e édition de la Natural Hair Academy et avait vendu le double des tickets prévus un mois avant l’événement.
Vidéo: Le naturel est-il est un phénomène durable
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