Le 6 Février marquait la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines
200 millions de femmes et de filles dans le monde ont subi l’une ou l’autre forme de mutilation génitale féminine. (Source ONU)
Selon le Plan International, 86 millions de jeunes filles seront excisées dans les 15 ans à venir sans mobilisation mondiale.
Lors de cette journée mondiale contre l’excision, l’Unicef a publié de nouveaux chiffres relatifs à cette pratique. Deux cents millions de femmes seraient concernées. L’organisme international a également défini de nouveaux objectifs portant sur l’élimination de l’excision des femmes d’ici à 2030. Un espoir partagé par Inna Modja : « La discussion, l’éducation, sont les clés du changement. Mais je pense qu’on va y arriver, petit à petit. On se dirige vers la fin de l’excision ». De son côté, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a affirmé : « Lorsque cette pratique sera totalement abandonnée, des effets bénéfiques se feront sentir à l’échelle des sociétés, les femmes et les filles reprenant possession de leur santé, de leurs droits et de leur énorme potentiel ».
En 2012, L’Assemblée générale de l’ONU a adopté dénonçant les mutilations génitales féminines
Plus de 110 pays, dont une cinquantaine africains, ont soutenu conjointement ce texte qui demande aux Etats membres de « compléter les mesures punitives par des activités d’éducation et d’information ».
Que faire face à ce fléau qui attaque surtout l’Afrique. Est-ce à l’ONU de régler le problème?